It's a shame !
Guic' a eu une bien belle idée de nous inviter à assumer des penchants parfois un peu à l'écart des normes de la rockitude officielle ^^
Son rock'n'roll hall of shame est simple : dire ce que nous aimons dans tel disque qu'il est de bon ton de trouver mauvais.
Comme je lui fit remarquer, j'ai une certaine avance dans ce domaine.
J'ai pris un grand plaisir à rappeler à votre souvenir Buzy, par exemple. Ou encore la blue-eyed sould de ABC.
Je vais considérer que les 45t sont exclus du jeu, sans quoi je vous sors avec une fierté non feinte Bad news de Moon Martin, I was made for loving you, Happy children de P Lion...
Comme l'occasion est trop belle, j'en profite pour défendre un nouveau disque. J'ai failli prendre un INXS, le choix est vaste et je n'aurais pas à forcer mon enthousiasme. Ou encore Tears for fears, mais ce serait un peu de la triche car mon préféré (le premier) est aussi le moins connu. Quant-à Dire Straits, qu'il est aussi devenu de bon ton de mépriser dans les milieux rock (indé surtout), j'aurais pu écrire avec moult enthousiasme tout le bien que je pense de Alchemy ou, plus vraisemblablement, l'excellent album Communiqué.
Vous voyez que je n'ai peur de rien :o)
Et que je considère qu'aimer Cat Power, Cure, Okkervil river ou PJ Harvey, n'est pas incompatible avec Madonna, Daho, ou même d'autres dont la cote à l'argus est passée en dessous de zéro.
J'ai donc le grand honneur de vous vanter les mérites de Simple Minds.
Non pas le premier album que j'ai possédé du groupe, leur premier, Life in a day, que je n'ai pas écouté depuis plus de 15 ans.
Un groupe dont le leader-chanteur, Jim Kerr, a successivement épousé Chrissie Hynde puis Patsy Kensit, mérite au moins une certaine admiration teinté d'envie de la part de tout mec hétéro versé dans le rock.
Mais à l'époque j'ignorais tout ça. C'est "sans malice" que j'ai aimé immédiatement New gold dream. Grâce à quoi un de mes frangins eut la bonne idée, come il adorait les live (jamais compris pourquoi), de m'offrir leur in the city of light. 4 faces noires dans un écrin de la même couleur, enregistré en 1986.
Ce live aurait été marqué par les prestations de Dire Straits que je n'en serais pas surpris. Le piano s'y taille une large part, les titres sont tous entièrement réorchestrés, le son est excellent, bref tout ça se présente très bien.
Evidemment, on peut trouver le résultat un peu bouffi. C'est la contrepartie d'un choix peu humble, celui de l'ampleur.
Ampleur du son, des compositions, ampleur d'une power pop qui mérite d'être appelée musique de stade (j'adore cette expression).
Certes, j'aurais tendance à préférer New gold dream, ses versions album impeccables qui sont presque toutes autant de tubes. Mais sur ce live, lorqu'arrive en début de 2e face Someone somewhere in summertime, je suis aux anges de me laisser prendre. C'est un peu le genre de musique que fait Coldplay dans ses grand jours, le genre sur lequel on fait des clips en montagne, avec le chanteur en contre-plongée, les bras tendus en croix face au ciel, tournant sur lui-même sur un piton rocheux. L'artiste communiant avec la nature, ce genre de connerie.
Et je marche à chaque fois.
C'est l'époque où autour de moi on aurait donné sa chemise pour aller voir Toto en concert (moi, pas). Leur Africa a ce genre de caractères, cette ampleur un brin pompeuse, totalement sincère, et ma foi, si on ne prend pas le parti d'en rire avec mépris, ça marche.
En tout cas moi je marche, je me sens porté même, ça donne envie de pousser une pointe de vitesse pied nu sur la plage, d'aborder une inconnue pour lui offrir des fleurs (quoique je n'ai pas besoin de dopant, pour ça).
J'ignore la part de madeleine dans l'affection que j'ai pour cette musique. Il y a des disques dont je me suis détourné. D'autres que j'ai longtemps snobés avant d'y revenir. Avec Simple Minds, j'ai plutôt eu une période d'indifférence, durant laquelle j'ai cru que c'était une perte de temps, un temps mieux dépensé à écouter de plus grands artistes.
Mais le plaisir est moins bête que ça, moins bête que tous les surmoi et toutes les modes. Putassier, lourdingue, enflé, tout ce que vous voudrez. Parfois pour nous donner un plaisir primaire, pas plus honteux qu'un autre, c'est juste ce qu'il nous faut. Et quand sous tout ça il y a de bons morceaux et un excellent chanteur, je suis client :-)
Il y a quelque années, en faisant le DJ des soirées entières, je me suis mis à repasser de temps à autre Don't you (forget about me), et chaque fois ça me colle une banane du tonnerre.
Alors hello Paris ! Raise your hands !
Son rock'n'roll hall of shame est simple : dire ce que nous aimons dans tel disque qu'il est de bon ton de trouver mauvais.
Comme je lui fit remarquer, j'ai une certaine avance dans ce domaine.

Je vais considérer que les 45t sont exclus du jeu, sans quoi je vous sors avec une fierté non feinte Bad news de Moon Martin, I was made for loving you, Happy children de P Lion...
Comme l'occasion est trop belle, j'en profite pour défendre un nouveau disque. J'ai failli prendre un INXS, le choix est vaste et je n'aurais pas à forcer mon enthousiasme. Ou encore Tears for fears, mais ce serait un peu de la triche car mon préféré (le premier) est aussi le moins connu. Quant-à Dire Straits, qu'il est aussi devenu de bon ton de mépriser dans les milieux rock (indé surtout), j'aurais pu écrire avec moult enthousiasme tout le bien que je pense de Alchemy ou, plus vraisemblablement, l'excellent album Communiqué.
Vous voyez que je n'ai peur de rien :o)
Et que je considère qu'aimer Cat Power, Cure, Okkervil river ou PJ Harvey, n'est pas incompatible avec Madonna, Daho, ou même d'autres dont la cote à l'argus est passée en dessous de zéro.
J'ai donc le grand honneur de vous vanter les mérites de Simple Minds.
Non pas le premier album que j'ai possédé du groupe, leur premier, Life in a day, que je n'ai pas écouté depuis plus de 15 ans.
Un groupe dont le leader-chanteur, Jim Kerr, a successivement épousé Chrissie Hynde puis Patsy Kensit, mérite au moins une certaine admiration teinté d'envie de la part de tout mec hétéro versé dans le rock.
Mais à l'époque j'ignorais tout ça. C'est "sans malice" que j'ai aimé immédiatement New gold dream. Grâce à quoi un de mes frangins eut la bonne idée, come il adorait les live (jamais compris pourquoi), de m'offrir leur in the city of light. 4 faces noires dans un écrin de la même couleur, enregistré en 1986.
Ce live aurait été marqué par les prestations de Dire Straits que je n'en serais pas surpris. Le piano s'y taille une large part, les titres sont tous entièrement réorchestrés, le son est excellent, bref tout ça se présente très bien.
Evidemment, on peut trouver le résultat un peu bouffi. C'est la contrepartie d'un choix peu humble, celui de l'ampleur.
Ampleur du son, des compositions, ampleur d'une power pop qui mérite d'être appelée musique de stade (j'adore cette expression).

Et je marche à chaque fois.
C'est l'époque où autour de moi on aurait donné sa chemise pour aller voir Toto en concert (moi, pas). Leur Africa a ce genre de caractères, cette ampleur un brin pompeuse, totalement sincère, et ma foi, si on ne prend pas le parti d'en rire avec mépris, ça marche.
En tout cas moi je marche, je me sens porté même, ça donne envie de pousser une pointe de vitesse pied nu sur la plage, d'aborder une inconnue pour lui offrir des fleurs (quoique je n'ai pas besoin de dopant, pour ça).
J'ignore la part de madeleine dans l'affection que j'ai pour cette musique. Il y a des disques dont je me suis détourné. D'autres que j'ai longtemps snobés avant d'y revenir. Avec Simple Minds, j'ai plutôt eu une période d'indifférence, durant laquelle j'ai cru que c'était une perte de temps, un temps mieux dépensé à écouter de plus grands artistes.
Mais le plaisir est moins bête que ça, moins bête que tous les surmoi et toutes les modes. Putassier, lourdingue, enflé, tout ce que vous voudrez. Parfois pour nous donner un plaisir primaire, pas plus honteux qu'un autre, c'est juste ce qu'il nous faut. Et quand sous tout ça il y a de bons morceaux et un excellent chanteur, je suis client :-)
Il y a quelque années, en faisant le DJ des soirées entières, je me suis mis à repasser de temps à autre Don't you (forget about me), et chaque fois ça me colle une banane du tonnerre.
Alors hello Paris ! Raise your hands !
A la vérité j'écoute peu Simple Minds, très peu même sauf pour écrire cet article. Alors peut-être reviendrai-je mettre une deuxième couche sur Dire Straits ou Sade :-)