L'écho de le stéréo (lab)

Publié le par arbobo

Sans être un tracker digne des pistard Cherokee ou Navajo,
j'aime bien retrouver les échos d'un disque dans un autre.

Autant dire que j'étais très déçu de moi quand j'ai appris d'un autre que le fameux "DJ" de Diam's avait fait l'objet d'une plainte parce que la mélodie reprend celle de Quien sera. Pourtant j'ai non seulement des versions espagnoles de ce morceau de choix, mais aussi des reprises en anglais, sous le titre Sway, notamment celle de Dean Martin qui a été un tube mondial. La honte sur moi et mes générations futures. Passons.

Un de mes derniers achats : Stereolab, Fab four suture.
Un bon  
loin d'être mon préféré mais avec eux je peux acheter les yeux fermés (sauf pour taper le code de ma CB). Bon, mais inégal.
En revanche le 9e morceau, Excursions into oh a-oh, m'a accroché.

Dans excursions, une impression de déjà vu a commencé à me trotter dans la tête.
J'ai mis le temps mais j'ai trouvé : la mélodie chantée est directement inspirée d'un autre chant. Elle vient de Mad world, des Tears for Fears. Mad world est sur leur premier album, The Hurting. La classe, cet album, sur lequel on trouve aussi Pale shelter ou Suffer the children. Autant dire que ça suinte la joie de vivre à chaque tour de sillon. On ne peut pas dire que la pochette nous prenne en traître : sur un fond blanc imaculé, un enfant recroquevillé dans un coin du cadre se tient la tête comme pour pleurer.

Stereolab a suffisamment de créativité pour que cet emprunt ne me gène pas, d'autant qu'il ne s'agit pas de faire rentrer des millions à coup de singles sur-médiatisés. La mélodie est très légèrement différente, mais parfaitement reconnaissable. Je ne sais pas si c'est un emprunt conscient ou non.
En réalité quand on parcourt les interviews de Stereolab, sur ce site notamment (c'est rigolo, on y trouve des interviews aux inrocks traduites en anglais), on est parfois surpris que certaines références ne soient pas citées. Ca ressemble un peu à une rengaine chez moi, mais je m'attends toujours à trouver abondance de référence aux minimalistes américains qui ont créé cette approche répétitive tellement présente chez le Lab.

affaire à suivre...
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